Être un chêne : mon avis

Être un chêne : mon avis

Bonjour tout le monde 🙂

J’espère que vous allez bien ! C’est avec plaisir que je partage avec vous mon avis en quelques lignes sur le livre Être un chêne, sous l’écorce de Quercus, de Laurent Tillon, publié aux Editions Acte Sud au sein de la collection Mondes Sauvages, Pour une nouvelle alliance.

Vous qui êtes amoureux(ses) de la nature, je ne peux que vous conseiller ce très beau livre, touchant, qui aborde l’équilibre des forêts, l’interconnexion entre végétaux, leur diplomatie, leur adaptation à toute épreuve, leur résilience.

Où vous apprendrez en quoi le monde animal et le monde végétal sont intimement liés et en quoi chaque arbre raconte une histoire particulière. Apprendre à lire en eux grâce à une merveilleuse connexion avec le vivant.

L’auteur passe ici un message pour la protection de notre Terre. A travers les lignes, le désespoir face à l’inconscience humaine se faire ressentir.

Ce livre fait un bien fou et est riche en informations plus intéressantes les unes que les autres !

Les mots défilent, l’attachement à Quercus se renforce, on apprend à faire connaissance avec lui, ses voisins végétaux et la faune qui l’entoure, minuscule, à plumes, à poils.

Où l’Homme, à travers l’Histoire, est un voisin nuisible, transformant la forêt au fil de ses stratégies aux impacts plus négatifs que positifs et où le dernier prédateur de cette région, le loup, foule cet espace exploité et où il n’y a pas de pitié ; Dans une absurde concurrence où le Sapiens se place, imposant, comme à son habitude, à la première place. Dévastateur. Détruisant toutes les merveilles qui l’entoure et basculant le si bel équilibre de la biodiversité de manière irréversible. Pourtant, nous le comprenons, la  » nature  » se régule seule et de façon absolument fascinante !

Certains chapitres peuvent paraître très techniques mais persévérez, soyez curieux et curieuses en recherchant la définition de certains termes employés, cela vous permettra d’apprécier encore plus votre lecture. Ce sont des paragraphes essentiels à la bonne compréhension de tout ce processus qu’est la vie d’un arbre, de sa naissance, à son adolescence, à un âge plus mur et pour certains arbres, à la fin de son cycle. Ce dernier étant finalement source de vie.

Plongez sous l’écorce d’un chêne, ressentez toute cette force qui l’anime, lisez son histoire depuis sa naissance jusqu’à ses 240 ans, en espérant qu’il connaîtra enfin des décisions justes relevant d’une prise de conscience pour que la Terre ne souffre plus de l’activité humaine.

Ce livre est passionnant, ponctué d’une petite illustration par chapitre qui nous permet de mieux saisir le sujet abordé. Je ne peux que vous recommander cette lecture qui vous fascinera et vous émerveillera tant les végétaux et les animaux sont… parfaits et d’une grande intelligence ! Chacun a sa place, son utilité. Pas de spécisme. Seulement des êtres cohabitant sur un même espace, de façon diplomatique, tentant de survivre, sans jugement. Le vrai cycle de la vie. Le sauvage. Puissant.

Belle lecture ! 🥰

 

La quatrième de couverture

Et ils la racontent à tous ceux qui perçoivent les mille petits signes inscrits dans leur écorce, dans la forme d’une branche ou l’amitié nouée avec leurs voisins. Depuis son adolescence, Laurent Tillon écoute patiemment Quercus, un grand chêne sessile dans la force de l’âge, deux cent quarante ans. Il nous révèle dans ce livre une histoire pleine d’aventures aussi diverses que tumultueuses qui a débuté avant la Révolution française. Au gré d’innombrables péripéties émaillées de batailles silencieuses et d’alliances inattendues, de pilleurs et de parasites, de tempêtes et de trahisons, l’auteur entremêle subtilement l’histoire de Quercus à celle de tout le petit peuple de la forêt, capricornes et salamandres, mulots et chauves-souris, pics et chouettes. C’est Shakespeare en sous-bois.

Dans ce texte nourri de science, de poésie et de philosophie, Laurent Tillon nous révèle quelques-uns des grands secrets de la forêt et nous indique les pistes à explorer pour admirer longtemps encore Quercus et toute sa communauté forestière.

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